Et oui, moi qui l’aime tant … je l’ai trouvé un matin, couché là, sur la plage, sans vie ! Un géant tel que lui, qui a vu passer tant de choses au cours de sa longue vie !
La bêtise humaine aura finalement eu raison de sa belle personne.
Je parle de cet énorme baobab, sûrement plusieurs fois centenaire, et qui a trôné là si longtemps, avec pour seul horizon cette jolie plage. Cette force de la nature a toujours pensé qu'il n'avait pas besoin d'imposantes racines ...
Et puis, réchauffement de la planète oblige, il y a quelques années la plage a commencé à s’éroder, à se réduire, inexorablement … L’horizon bleu de ce superbe baobab s’est rapproché, rapproché, et les petites vagues ont léché de plus en plus chaque jour les bois de cet arbre.
Et ce pauvre baobab a attendu mon arrivée, un matin, pour nous annoncer sa triste mort en se couchant doucement, sans bruit, sur le sable !
Il savait que je passerai par là avec mon petit appareil photo, et que cette vision me ferait du mal.
La couche d’ozone, il n’en avait jamais entendu parler, il ne savait pas que nous, les humains, avec nos gaz CFC utilisés dans les produits réfrigérants et les aérosols, nous finirions par le réduire à cette triste fin.
Alors, SVP, chacun de nous peut agir à sa façon pour pallier aux menaces de ces changements climatiques.
Il s'agit de gestes simples et quotidiens dont on parle sans arrêt, tels que : prendre les transports en communs quand c’est possible, baisser votre chauffage d’un degré, utiliser des ampoules électriques économiques, préférer le verre plutôt que le plastique, ne pas hésiter à recycler, refuser les emballages extravagants et inutiles …
Ainsi, à chaque fois que vous ferez un petit geste pour la planète, je sais que vous penserez à mon baobab couché sur la plage ! …
Bizzzzz à vous.
Sosso, votre écolo d'amie du Sénégal.
A ++++++