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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 08:49
Quelqu'un a dit qu'ils sont "figés dans leur errance comme un troupeau d'éléphants qui auraient pris racines, ils en ont l'écorce grise et rude".
Si comme moi, les baobabs représentent quelque chose de toujours fascinant et extraordinaire, j'ai pensé que ces quelques photos pouvaient vous intéresser, photos prises lors de nos dernières randonnées en quads avec des amis.

Certains sont tellement imposants qu'on peut y pénétrer à l'intérieur et ainsi, ils en deviennent sacrés.
Voici donc pour aujourd'hui cette carte postale.
Bien amicalement à vous + bizzzzz.
Sosso


Baobab.Janv.2010
Baobab.Janv.2010-2-.JPG
Baobab.Fevr.2010.JPG
Baobab.Fevr.2010-2-.JPG

verdure-5.jpg
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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 18:35
Et oui, ... ça y est !!! on y habite depuis le mois de Décembre dernier, mais avec les finitions et l'installation + les fêtes de fin d'année et la famille qui est venue nous rendre visite, je n'avais pas pu vous en parler plus tôt !

On y est, et on y est bien ... au "Domaine de Kalahari" à Saly !

Après une petite année de travaux de construction, comme prévus, nous avons maintenant la chance d'habiter dans ce magnifique Domaine, et de vivre dans cette très belle (je crois ?) maison au soleil !

Tout est parfait, rien à dire, le couple de promoteurs Eric BRUNO et sa femme Brigitte ont fait le maximum pour nous satisfaire, et je crois même que cela n'a pas dû être tout rose, tous les jours, pour eux, de nous avoir "dans les jambes" comme on dit ! Et en plus, moi je suis particulièrement "tatillon", car j'aime que chaque détail soit étudié.
J'espère qu'ils n'auront pas beaucoup de clients comme nous ...
Mais, je crois qu'au final, le résultat est quand même plutôt bien, et je suis fière de nous tous, sacrée équipe que nous avons formée.

A ceux qui liront cet article, je peux dire que si cela vous tente de devenir propriétaires ici à Saly au Sénégal, d'une jolie maison avec un bon bout de terrain (ce qui est rare ici), ils peuvent faire confiance à ce couple de promoteurs ; il reste encore quelques terrains à vendre.
Je vous mets donc ci-après une petite vidéo des dernières photos faites de notre maison finie, juste pour que vous vous rendiez compte combien notre vie ici est dure !...
Bien amicalement et chaudement à tous mes lecteurs.
Sosso



 

 

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 19:14
« Aucune femme au monde ne possède cette distinction, cette noblesse, cette démarche, cette allure, cette élégance, cette nonchalance, ce raffinement, cette propreté, cet hygiène, cette santé, cet optimisme, cette inconscience, cette jeunesse, ce goût ! »,
célèbre phrase de Blaise Cendrars.
Quelle devait être cette femme qui a su inspirer ces mots ? … Une « signare » !
Du 17è au 19è siècle, les hommes français expatriés au Sénégal et ayant laissé leurs épouses légitimes loin des « périls de la colonie » étaient confrontés à une existence assez dure.
De ce fait, ils rencontraient à Saint-Louis (et aussi à Gorée) de bien belles africaines esseulées qui savaient les soigner à l’aide des plantes locales, les nourrir d’une façon adaptée au climat, et d’une certaine manière, qui savaient s’occuper d’eux.
Il s’ensuivit bien des « mariages à la mode du pays » desquels naquirent des « signares » descendant donc à la fois de la population locale, mais également de familles françaises, anglaises, portugaises … et qui comptaient souvent les plus grands noms.
Le nom de « signare » (du portugais « senhora ») était un véritable titre attribué aux femmes de ces unions coutumières ainsi qu’à leurs filles métisses.
Ces voluptueuses dames signares au fort penchant pour l’amour, au teint clair et à la beauté légendaire, parées de nombreux et magnifiques bijoux en or, formaient une classe à part, très puissante et fortunée, car elles étaient liées aux commerçants et aux administrateurs de sociétés venus tenter leur chance dans les comptoirs africains.
Souvent décrites entourées d’une multitude de serviteurs, on dit aussi que leur fortune était issue des placements fructueux pendant la période la traite de l’esclavage (!...).
Très mystérieuses, l’image des signares est une image forte, peut-être parce que le romantisme
lié à la douceur de vivre et du climat avait dû déchaîné bien des passions, et ne dit-on pas aussi que les balcons ouvragés de la ville de Saint-Louis étaient les témoins d’échanges
de regards et de connivences.
Ces signares développèrent un art de vivre somptueux dont l'écho arrive encore à se faire entendre de nos jours à travers de nombreux livres d'histoires,
ainsi que des spectacles annuels organisés tant à Saint-Louis qu’à l’île de Gorée,
sans oublier les magnifiques poèmes de Léopold Sedar Shengor (célèbre écrivain) qui fut le 1er Président du Sénégal.
Encore une fois, vous savez tout ... ou presque !
Bien amicalement à mes lectrices et lecteurs.
A bientôt.
Sosso

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 17:38

A la fin d’un périple à travers un paysage de sable piqué de résineux, la ville de Saint-Louis apparaît comme le retour à la vie et à la couleur et elle constitue, en outre, un excellent point de départ pour explorer le nord-ouest du Sénégal, ainsi que les réserves d’animaux environnantes dont le Parc national des oiseaux du Djoudj, objet de mon précédent article.

Chargée d’histoire, la ville de Saint-Louis vaut une visite, tant par son architecture typiquement coloniale (classée Patrimoine mondial de l’Unesco en 2000) que par son atmosphère paisible entre fleuve, océan et désert et vous ne pourrez pas râter, entre autres, le magnifique Pont Faidherbe, prouesse d'architecture !

Quant aux lumières du soir, sur le fleuve et la ville, elles seront un enchantement qui justifiera largement votre déplacement, tout comme les vieilles batisses aux tons ocres et rouges délavés, avec leurs patios ombragés et leurs balcons en fer forgé. 

Saint-Louis est une île située sur l’embouchure du fleuve Sénégal, dans la lignée et le style de l’ile de Gorée (voir autre précédent article), mais plus à l’écart et plus abandonnée aussi.

Et si l’on considère l’énorme influence de la France sur tout le continent africain pendant plusieurs siècles, il est fascinant de se dire que Saint-Louis, ville où tout a commencé, n’a guère changé depuis plus de 100 ans, et personne ne manquera de remarquer qu’un coup de pinceau et un peu de restauration ne lui feraient pas de mal !

Mais quel changement, quel calme, et comme Dakar semble loin ! même les vendeurs à la sauvette (les « bana-banas ») sont moins « agressifs » ici. 

Pourtant, cette première ville qui fut construite en Afrique par les Européens, entre autres négociants de marchandises et d’esclaves (!) en 1659, fut ensuite, lors de la création de l’Afrique Occidentale Française (A.O.F.) en 1895, désignée comme la Capitale du grand Empire colonial français couvrant le Sénégal, le Soudan, la Guinée et la Côte d’Ivoire et atteignit ainsi son plein essor et son apogée.

Mais ensuite, en 1958, lorsque Dakar devint la capitale du Sénégal, Saint-Louis perdit tout son prestige. 

Il est bien évident que je vais arrêter là ma « prose historique » car il y en aurait des pages et des pages à vous dire, et j’aurais peur de devenir un peu ennuyeuse.

Cependant, par un prochain article, je ne manquerai pas de vous parler de ces femmes « signares » qui ont contribué, à leurs façons, au prestige de cette ville de St-Louis. 
Voilà encore quelques unes de mes lignes, pour vous dépayser un peu, et aussi pour le plaisir avec les quelques photos ci-après.
Bien amicalement à vous, lectrices et lecteurs fidèles.
Sosso


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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 15:14

Inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1980, ce parc de 16.000 ha situé au nord du pays près de la Ville de Saint-Louis, est la 3ème réserve ornithologique du monde.

Englobant une partie du fleuve Sénégal, de nombreux canaux, criques, lacs, bassins, marécages, massifs de roseaux et savanes boisées, il s’agit de l’une des seules zones au sud du Sahara à offrir de l’eau en permanence, ce qui attire chaque année près de 3 millions d’oiseaux (450 espèces recensées) qui y viennent pour hiberner ou juste pour une halte dans leurs longs périples de migrations.

Même si vous n’êtes pas un passionné d’ornithologie, vous serez impressionnés – comme moi – par le spectacle des immenses colonies de pélicans que vous croiserez de très près grâce à la pirogue à moteur spécialement louée pour l’occasion.

Les amateurs plus expérimentés  reconnaîtront de nombreuses espèces venues de tout l’ouest de l’ensemble Asie-Europe-Afrique, et même depuis la Russie !

Quelques mammifères et reptiles peuplent également le parc, notamment des phacochères, mangoustes, serpents, crocodiles, chacals, hyènes et gazelles, … mais il faudrait y séjourner plusieurs jours pour pouvoir « croiser » ce genre d’occupants.

Quelques chiffres concernant les oiseaux migrateurs en Afrique :

- La totalité de la faune ornithologique en Afrique compte 1.481 espèces recensées, alors que l’Europe n’en compte que 566.

- Une évaluation scientifiquement menée estimait le nombre des oiseaux passant chaque automne en Afrique à 1,6 milliard ( !) soit l’équivalent de plus du quart de la population humaine du globe !!!

Vous voilà maintenant informés … faites en ce que vous voulez ! mais c’est peut-être ce genre de chiffres qu’on peut débiter lors d’un dîner pour épater un peu la galerie  !? …

En tous cas, moi je suis heureuse de vivre ici, au Sénégal, où j’ai encore tant de choses à découvrir. 
Bizzzz + amitié.
Sosso

 

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 16:44

Lourd passé que celui de cette petite île située au large de Dakar, puisque c’est depuis sa  «Maison des esclaves » et sa fameuse porte donnant directement sur l’Océan que 20 millions d’autochtones arrachés au sol africain furent déportés vers les Etats-Unis au 18° siècle et début du 19° siècle.

Pourtant, avec ses ruelles pavées et envahies de bougainvillées multicolores, ses vieilles demeures de style colonial aux murs rouges passés à la patine des âges, ocres ou jaunes italiens, Gorée est une merveilleuse île dont quelqu’un a dit un jour « si le paradis existe quelque part, c’est ici » …

Si vous n’y allez qu’une seule fois, une journée, pour visiter bien sûr ladite Maison des Esclaves martyrs et le Musée historique, vous risquez de vous sentir coupables, touchés par l’horreur de la traite négrière.

Il vous faudra donc y revenir une seconde fois, pour le simple plaisir de prendre la chaloupe qui vous y conduira afin de retrouver cette atmosphère unique, saisissante et fascinante de ces maisons sublimes à l’écaille fragile qui vous feront presque penser à nos petits villages méditerranéens, et pourquoi pas même à ... St-Tropez ?!

Bienheureux ceux qui – comme moi dernièrement avec ma petite famille – prennent la navette un dimanche après-midi, à contre-courant du flot touristique, et débarquent pour quelques heures seulement sur cette île unique qui ne les laissera pas indifférents et dont le souvenir restera toujours gravé au fond d’eux-mêmes.

Il y aurait tellement de choses à dire sur Gorée que j’ai pris le parti aujourd’hui de n’en donner qu’un petit aperçu, tant la mission de vous en parler plus longuement m’a semblé ardue.
Je vous mets donc seulement ci-après quelques photos, et vous invite, si vous passez un jour par Dakar, à faire cette petite escapade obligée, juste pour le plaisir des yeux et le réconfort de l’âme.
Bonne visite, et à bientôt.
Sosso


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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 11:05
Pour sourire, et aussi pour un peu dépayser ceux qui sont en France, dans le froid et la neige - brrrrhhh !!!! .... - je vous envoie ces deux photos que j'ai prises dernièrement et j'ai pensé à vous, mes ami(e)s lectrices et lecteurs.
En attendant d'autres articles plus "consistants" - ce qui ne saurait tarder - c'est juste un petit clin d'oeil.
Bizzzzzz chaudes et amitiés sénégalaises.
Sosso

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 20:49

Le beurre de Karité est utilisé en Afrique depuis des millénaires et on raconte que la Reine Néfertiti lui devait sa grande beauté car il renferme d'extraordinaires vertus réparatrices de la peau.

Le « karité » - qui signifie « arbre à beurre » en langue Wolof - est un produit biologique par nature car l’arbre pousse uniquement à l’état sauvage dans les savanes arborées de l'Afrique de l'Ouest où il y est d’ailleurs considéré comme Sacré et, à ce titre, les autochtones ne conçoivent ni de le couper, ni de le détruire de quelque manière que ce soit.


Le fruit  est une noix ovoïde de la forme de l'avocat, de couleur vert sombre et de taille moyenne, à l'intérieur de laquelle se trouve une amande blanchâtre très grasse qui donnera, après transformations, le fameux " beurre de karité ".


L’arbre de Karité peut vivre jusqu’à 3 siècles, mais c’est seulement à l'âge adulte (vers 30 ans) qu’ il pourra produire 20 kg de fruits (par an !), soit 5 kg d'amandes sèches pour obtenir moins d'1 kg de beurre de karité ! L'arbre produit le maximum de fructifications entre 50 et 100 ans, ce qui est un grand obstacle à sa culture et lui donne toute sa valeur.


Selon la méthode traditionnelle, les amandes sont pilées, réduites en une pâte qui est ensuite plongée dans une marmite d'eau bouillante. Une fois refroidie, la graisse surnage et la pâte huileuse recueillie est malaxée pour donner le beurre de karité. Jamais blanc, il a souvent une couleur jaunâtre et une odeur plus ou moins rance selon sa provenance.

La récolte et l'extraction du karité sont surtout effectuées par les femmes des zones rurales, et dans certains pays d’Afrique de l’ouest plusieurs millions de femmes tirent 80% de leurs revenus avec cette activité.


L'exportation du beurre de Karité vers l'occident se développe de plus en plus avec une demande très forte sur le marché du cosmétique et surtout de l'agroalimentaire, essentiellement pour le chocolat. Et oui ...


Utilisé quotidiennement, le beurre de karité possède de réelles vertus pour la peau : il hydrate, adoucit, protège et embellit grâce à sa composition exceptionnellement riche en vitamines A, D , E et F.
Dans tous les cas, bien faire fondre le beurre dans le creux de la main avant application car il doit être parfaitement liquide, masser une dizaine de minutes et vous obtiendrez tous ses bienfaits.

Un autre petit truc mais pour votre bien-être : ajoutez une cuillère de beurre de Karité dans votre bain chaud et une fine couche invisible se déposera sur tout votre corps pour votre plus grand plaisir et celui de votre peau !


Je terminerai en vous indiquant que l’arbre de Karité fait partie des espèces végétales considérées comme menacées par de l'IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) principalement en raison des feux de brousse d'origine humaine ! dommage.


Amitiés et meilleurs voeux à vous toutes et tous.
Bizzzz chaudes (37° à l'ombre !) de Sosso.

 

 

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 17:14

Ci-après, un petit clin d'oeil pour vous montrer la photo préférée de mon mari ici, au Sénégal !
Ou comment faire coïncider ses deux occupations préférées depuis qu'on vit ici : pèche en mer et retraite !


Bizzzz de Sosso, la sénégalaise.

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 17:01

Le BISSAP est un sirop rouge obtenu à partir des fleurs séchées d’une certaine variété d’hibiscus portées à ébullition pendant 5 minutes (une petite poignée de fleurs avec un peu d’eau et du sucre).

 

Cet hibiscus - variété « sabdariffa » également appelé Oseille de Guinée - est une plante qui pousse en zone tropicale, notamment au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire ; elle est aussi connue en Egypte sous le nom de « Karkadé » mais également au Mexique où elle porte le nom de « Flor de Jamaica ».


Le bissap, très riche en vitamines C,  donne plusieurs types de boissons, telles que sirop, thé, bière ou infusion avec quelques feuilles de menthe.

 

C’est donc la boisson nationale du Sénégal et si elle est aussi appréciée c’est tout simplement parce que son goût acidulé avec un parfum de fruits rouges est très agréable et aussi très désalté-rant quand c’est bu frais.

 

Le bissap est également un colorant alimentaire qui est de plus en plus utilisé en remplacement des colorants chimiques et cette utilisation concerne surtout le marché européen qui importe environ 3000 tonnes par an de calices rouges séchés.

 

Pour conclure, j’ajoute que le Bissap facilite la digestion, est dépuratif, diurétique et provoque une baisse de la pression sanguine. Ce qui fait que les Egyptiens le déconseillent aux hommes juste avant d’aller se coucher… A vérifier ? …

Voilà ! vous savez tout ! ...
Amitiés à toutes et tous.
Sosso


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