Avec une température ambiante de quelques 35° à l'ombre, et une eau de piscine ou de mer qui dépasse aussi allégrement les 30°, c'est ici, au Sénégal, en ce moment, la saison des pluies, dite hivernage.

Et quand je dis PLUIES !!! ici, c'est vraiment quelque chose ... en quelques instants, le ciel s'assombrit, le vent se lève, de plus en plus fort, tout se met à tourner, à voler partout, des bourrasques impressionnantes, et c'est alors un déluge qui ne dure heureusement pas très longtemps.

Et là où c'est quand même spectaculaire, ce que tout devient noir, on se croirait dans un paysage de neige ... avec des palmiers !

Ci-après donc je vous mets quelques photos, juste pour vous donner une petite idée.
Je précise que j'ai fait ces clichés dans mon jardin (sauf la dernière), et que les images n'ont subi aucun trucage ou effet spécial.

Bien amicalement.

Solange M.

La pluie s'annonce ...

Tout devient de plus en plus sombre ...

Vraiment sombre ...

Ensuite, la nature est tellement belle ...

Originaire des Antilles, mais répandu dans tous les pays tropicaux et pouvant atteindre jusqu'à 10 m de hauteur, le Frangipanier - symbole du Nicaragua et emblème du Laos - porte également souvent le nom de " Fleur des Temples" car dans les pays d'extrême orient il est planté dans les cimetières et les temples.

Ses magnifiques et parfaites fleurs, disposées en grappes, peuvent être de plusieurs tonalités allant du rose pâle au rouge bordeaux, en passant par le jaune et le orange, et même le blanc. Et chaque couleur est un vrai plaisir des yeux, ma préférence allant pour les couleurs les plus foncées.

En plus de la beauté des fleurs et de l'arbuste, le Frangipanier est fort apprécié dans les jolis jardins (j'en ai 7 pieds chez moi !) car il émet un parfait très agréable et puissant, je dirais même un peu envoûtant (odeur similaire à celle de la frangipane en cuisine).

Son magnifique feuillage est caduc, et sa principale floraison intervient au début de la saison des pluies, c'est à dire chez moi, au Sénégal, en ce moment même, d'où les photos que j'ai pu faire pour votre plaisir.

Le frangipanier a la réputation d'être immortel car on raconte que même arraché, il produit encore pendant très longtemps des fleurs et des feuilles.
Son nom lui vient d'un italien, Monsieur Frangipani qui fabriqua un parfum très apprécié au 12ème siècle ; et quatre siècles plus tard, des voyageurs européens découvraient aux Caraïbes cet arbre à l'odeur similaire.

Le nom de Frangipanier n'est donné à cet arbre que dans les pays francophones, dans les autres pays, il se nomme :

- " tipanier " => à Tahiti,

- " pagoda tree " => en Inde,

- " suchil " => au Mexique,

- " lilavadee " => en Thaïlande

...

Voilà donc tout ce qui peut être dit sur ce magnifique arbre.

Bien amicalement + chaudes pensées.
Solange

" Il existe quelques lieux, quelques moments privilégiés, où la vue d’un pays agit sur nous comme un grand musicien sur un instrument banal qu’il révèle, à proprement parler, à lui-même. " (Jean Grenier).

Et le " Lodge des Collines de Niassam ", à Palmarin, dans le Siné-saloum au Sénégal, agit sur moi de cette manière ...

Après quelques dizaines de kilomètres depuis chez nous, en randonnée-quads de préférence pour profiter pleinement des paysages variés, insolites, inattendus, comme des forêts de baobabs, puis des forêts de palmiers, des plages de sable à perte de vue, des troupeaux de vaches et chevaux en liberté, des villages dans la savane, des lagunes désertes, des mers de sel à l’infini, … le Lodge des Collines de Niassam apparaît soudain devant nous, comme sorti de nulle part, dans un écrin de verdure.

Et là, c’est le flash ! Le souffle est coupé par tant de beauté, de simplicité, et de communion avec la nature. Rien n'est luxueux mais tout est de bon goût, un vrai régal des yeux, tous azimuts !

Comme disait Jules Renard " le paradis n’est pas sur la terre, mais il y a des morceaux " et dans cet endroit précis, c’est un beau morceau de paradis que nous avons la chance d’avoir à portée de nos mains.

Ici, nous pouvons y venir juste pour y passer la journée, dans le calme le plus absolu, avec un bon repas à l’ombre sous les tonnelles et une piscine pour se rafraîchir (chaleur torride oblige ! ...), mais nous pouvons aussi y dormir dans des paillottes spacieuses et confortables soit nichées en haut de baobabs centenaires, soit sur pilotis au milieu du néant de la lagune avec, comme seuls voisins, toutes sortes d’oiseaux.

Voilà, je ne vous en dirai pas plus, j’aimerais juste que vous puissiez le découvrir par vous-même avec les photos que j’ai mises dans un album sur ce blog, mais aussi, pourquoi pas ? ... si un jour vous passez par chez moi et que vous êtes vraiment des bons amis, et que vous êtes gentils, et tout et tout ... alors là seulement je vous accompagnerai dans ce coin de paradis.

Solange.

Cela faisait longtemps que j’avais promis à mon cher et unique petit-fils Abel, de l’emmener avec mon mari, voir un jour « les éléphants en liberté », comme il disait. Il savait qu’il pouvait me demander cela car il avait vu à la maison les photos et albums que j’avais réalisés lors de nos précédents voyages dans ce fascinant pays qu’est le Kenya, pays où encore les animaux vivent librement dans d’immenses étendues qui peuvent atteindre 20.000 Km², soit la taille de plusieurs départements français.

C’est vous dire que c’est à perte de vue, comme j’aime, ces immensités jusqu’à l’horizon où rien ne perturbe la vision, à part la nature.

Il ne m’a pas fallu longtemps pour me laisser convaincre par ma petite progéniture qu’il fallait absolument qu’on l’accompagne dans ce beau périple.

Nous y sommes donc restés presque 2 semaines, lesquelles ont été vraiment bien remplies entre:

- les safaris d’observations et de photos des animaux en liberté dans les plus belles réserves,

- une traversée du pays sur la première ligne de chemins de fers construite en Afrique avec son train « le lunatic express » bien nommé car nous avons mis 17 heures de nuit, en wagon-lit 1ère classe pour faire … 300 Kms !,

- et une fin de séjour de 3 jours au bord de l’océan indien, à Mombasa, pour souffler un peu !

On n’a pas chomé comme je disais, et je crois qu’Abel a bien compris que « rien n’est plus beau que la nature en liberté », message que je voulais absolument lui faire passer. D’ailleurs, s’il ne retient de moi, sa « mamoon », que l’amour et le respect de la nature, je serais complètement heureuse, et je me dis, c’est déjà ça !

Voilà donc, quelques photos que je vous mets sur ce blog dans un album dénommé « safaris photos au Kenya – avril 2010 » en espèrant pouvoir vous faire partager un peu de notre bonheur et notre plaisir.

Merci à vous chers lecteurs, malgré ma longue absence sur ce blog, pour votre fidélité.

A très vite pour d’autres articles.

Sosso